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Analyse de conjoncture du SYMO (Octobre 2002)

18/11/2002
La situation reste mauvaise sur le marché français de la machine-outil. La progression des demandes de devis observée sur le mois d'octobre n'a pas encore permis un redressement des ventes, le passage à l'acte d'achat faisant toujours défaut.

L'Hexagone connaît une chute bien plus brutale que celle observée chez nos voisins européens (à l'inverse, la France avait connu une croissance plus rapide après la précédente crise) car l'économie, et plus particulièrement l'industrie, souffre de la réduction du temps de travail, du poids des charges, des délocalisations et de la disparition progressive de la petite sous-traitance, ces phénomènes étant bien sûr liés.

A ces contraintes s'ajoutent les modifications incessantes de la réglementation française qui perturbent la marche des affaires et causent très logiquement incompréhension et méfiance de la part des fournisseurs étrangers.

La reprise se fait donc toujours attendre et plus particulièrement chez nos clients moulistes au point de mettre en sérieuses difficultés certaines entreprises. Les prix des outillages se sont effondrés et les acheteurs s'orientent toujours plus nombreux vers les pays de l'Est, voire la Chine.

Les chefs d'entreprises rechargent très doucement leurs carnets de commandes. Ils sont très circonspects et atteints par le pessimisme ambiant.

L'activité machines-outils est fortement ralentie. Peu de projets sont sortis depuis le début de l'année et beaucoup sont reportés de mois en mois, voire sur 2003. Quelques affaires ont été conclues en septembre et octobre qui traînaient depuis des mois' En moyenne, le cumul des commandes en valeur reste acceptable grâce à quelques affaires de valeur unitaire importante. Cependant, cela ne doit pas dissimuler le faible niveau des commandes en volume.

La visibilité étant très réduite, les investissements, pour ceux qui y pensent encore, ne se justifient que s'ils sont prioritaires (nouveaux marchés ou diversifications) ou immédiatement profitables. De plus, les moyens de production du parc actuel semblent suffire globalement pour répondre à la demande du marché.

En raison des restrictions budgétaires, les enveloppes allouées aux actions marketing se réduisent comme peau de chagrin, les efforts commerciaux se focalisant sur les réseaux de distribution.

On assiste, dans ce cadre, à une dangereuse remise en cause des relations entre les partenaires commerciaux de la filière. Compte tenu de résultats décevants et comme toujours en période de ralentissement, les acteurs sont pris par le doute vis-à-vis de leur stratégie de distribution. Il peut s'agir des constructeurs quant à leurs réseaux de vente, des distributeurs pour d'éventuels renouvellements de leurs équipes ou de leurs programmes de vente, des commerciaux eux-mêmes dans le choix de leurs cartes. Il existe donc un véritable risque de déstabilisation des structures alors qu'il s'est avéré au contraire nécessaire de capitaliser sur l'expertise des hommes et la fiabilité de partenaires d'expérience lors des phases difficiles.

Les affaires étant rares, la concurrence est très rude et certains constructeurs sont très agressifs sur les prix pour faciliter l'écoulement de leurs stocks. Toutefois, le niveau de ces derniers est pour l'instant proche de la normale dans les réseaux de distribution. Enfin, les délais de paiement s'allongent.

Les résultats de l'année 2002 s'annoncent très mauvais et tous s'interrogent sur les probabilités d'une véritable reprise qui n'est plus attendue avant l'automne 2003. Les dirigeants essayent de gérer la crise en « réduisant la voilure » mais pas trop pour ne pas oblitérer leurs chances de bénéficier de la première brise.

Dans beaucoup de cas, compte tenu de l'atonie persistante, ils sont passés d'une logique de vie à celle de survie d'entreprise?

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