Initié en 2008, le projet PMMC a vu le jour grâce à une étude lancée par la commission «Innovation et Transfert» du Pôle des microtechniques, auprès d’une vingtaine d’entreprises. L’un des thèmes retenus suite à cette étude, «moules obtenu en une seule opération », suggéré par la société C&K Components, a donné lieu au montage de ce projet. C’est l’Institut Pierre Vernier, en partenariat avec le Cetim, qui porte alors le projet. Un groupe d’industriels est également associé. On retrouve parmi les partenaires, CG.Tec Injection, Presse Etude, C&K Components, SICMO et Vuillermoz SA.
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Un réel besoin a été identifié autour du micro-usinage de précision », explique Gérard Vallet du Cetim. Labellisé par le Pôle des microtechniques, le projet a obtenu un financement des pouvoirs publics en complément de l’apport des partenaires industriels. Il a été financé à hauteur de 158 144€ sur un montant total de 197 680€.
L’objectif du projet consiste à trouver le moyen de réaliser des cavités de moule de plus en plus précises dans un délai de deux jours (FAO et usinage). Les sociétés doivent pouvoir réaliser rapidement des séries de petites pièces (de quelques millimètres) précises (IT de 5 à 10 microns), à des coûts acceptables.
Dans un premier temps, un plan de pièce test, reprenant les demandes de chacun, a été réalisé en commun par les différents partenaires. À la fin de l’année 2008, ceux-ci se sont rendus au Japon, au salon JIMTOF, spécialisé dans les technologies de micro-usinage. Ils
ont par la suite élaboré une analyse théorique sur les différents procédés qui peuvent être utilisés en usinage de très haute précision.
Quatre technologies ont été plus spécifiquement approfondies durant l’année 2010 :
le micro-fraisage électrochimique,
le micro-fraisage par électroérosion,
les nanotechnologies d’usinage laser,
et le micro-fraisage diamant sur revêtements de nickel phosphore.
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Cela a notamment permis de faire des essais sur des formes simples », ajoute Gérard Vallet.
Les résultats obtenus ont identifié la technologie de micro-fraisage diamant sur revêtements de nickel phosphore comme étant la plus pertinente au regard des objectifs fixés par les industriels locaux.
En 2011, le projet PMMC a fait naître des collaborations pérennes entre les partenaires impliqués.
Un nouveau projet dans la continuité des études menées, et plus particulièrement sur le micro-fraisage diamant, est en cours de réflexion.
