Annonces : Pro-Dis - Prima Power - Trumpf

SIMODEC 2024 : le Cetim et le SNDEC réunis pour une industrie du futur...

01/03/2024

Réunis sous une même bannière Mecallians, Cetim et SNDEC (Stand J21 - Hall B), p...

> Lire

Metal AMS est de retour les 20 et 21 mars 2024 au Cetim !

07/02/2024

Fort du succès du Symposium International sur la Fabrication Additive Métallique...

> Lire

GLOBAL INDUSTRIE 2024 : le CETIM exposera sur l'espace Mecallians

05/02/2024

Évaluer sa maturité environnementale et énergétique et étudier les premières pis...

> Lire

Le succès confirmé de la première plate-forme collaborative française d'usinage à grande vitesse et à distance au CETIM de Saint-Etienne

16/03/2005
Grâce aux progrès réalisés dans le domaine des technologies de l'information (Internet haut débit en particulier), des logiciels et des équipements (commandes numériques de plus en plus puissantes), les industriels n'ont jamais disposé d'autant d'opportunités dans le domaine de la production. Selon Stéphane Guérin du Cetim : « Il devient dorénavant possible d'usiner une pièce à distance, de la contrôler, de partager, à plusieurs, des plans et des données disponibles sur un espace virtuel commun, de prendre un logiciel en main à distance, de dépanner une machine à distance. »

Les PMI ne peuvent se permettre d'ignorer ces opportunités, car elles constituent un gage de pérennité, comme le précise Stéphane Guérin : « C'est en intégrant ces techniques qu'elles pourront continuer à tenir leur place au sein de filières de production qui s'appuient de plus en plus sur le travail en réseau. » Mais aussi un puissant outil de réactivité puisqu'elles permettent à un industriel de savoir en temps réel ce qui se passe dans son processus de fabrication.

La première démonstration a permis la commande depuis Saint Etienne d'une empreinte de moule d'injection plastique usinée sur une fraiseuse UGV installée chez Stevenin Nollevaux dans les Ardennes. Cette démonstration organisée par le Cetim les 22 et 23 Juin 2004 avait permis aux industriels installés dans une salle de conférence stéphanoise de suivre l'opération dans les moindres détails grâce à la Webcam qui a filmé la machine. Menée en partenariat avec le Syndicat de la machine-outil, du soudage, de l'assemblage et de la productique associée (Symap), le lancement de la plate-forme va permettre à plusieurs PMI non utilisatrices de l'UGV de s'approprier cette technologie grâce à un ensemble de moyens communs (machine, outillages, logiciels) et au soutien technique du Cetim, tant sur le plan collectif qu'individuel. Ce projet innovant qui exploite les nouvelles opportunités offertes par les technologies de l'Internet a pu être mis en place grâce au constructeur de machines Röders, dont la fraiseuse UGV RP 800 présente la particularité de pouvoir être programmée et pilotée à distance grâce à deux PC et non par une armoire CN classique. Après une rapide période d'essai, chaque entreprise était en mesure de réaliser elle-même ses opérations d'usinage par pilotage à distance.

Pour ce projet qui peut accueillir jusqu'à cinq entreprises, le Cetim assume les risques financiers et contribue aux coûts de fonctionnement. Il assure également la formation et l'accompagnement technique des différents intervenants. Les entreprises prennent en charge le solde des coûts d'exploitation. Préciforge et Wichard, deux entreprises de forge, et SVO Plasti & Est, une société productrice de moules, ont testé cette plate-forme durant 400 heures de jour, l'utilisent et la financent de façon autonome. Selon Thierry Faye, directeur technique de Préciforge , son entreprise s'est rapidement impliquée dans la nouvelle plate-forme « Car c'est un moyen intéressant d'évaluer l'usinage à grande vitesse et à distance de matrices de forge tout en limitant les risques. »

Jacques Chevaux, directeur industriel de Wichard explique : « Nous voulions intégrer une machine UGV au niveau de la conception et de la fabrication des outils mais l'ampleur de l'investissement à réaliser nous faisait d'autant plus hésiter que nous n'avions pas, au départ, une charge de travail suffisante pour la rentabiliser. Grâce à ce projet en temps partagé nous allons pouvoir le faire avec un investissement beaucoup plus raisonnable. »

Autre avantage selon lui : « Du fait que la montée en puissance va se faire de manière progressive, sur trois ou quatre ans, la rupture technologique que représente l'UGV par rapport au procédé d'électroérosion par enfonçage sera plus facile à gérer sur le plan humain. »

SIMODEC 2024 : le Cetim et le SNDEC réunis pour une industrie du futur...

01/03/2024

Réunis sous une même bannière Mecallians, Cetim et SNDEC (Stand J21 - Hall B), p...

> Lire

Metal AMS est de retour les 20 et 21 mars 2024 au Cetim !

07/02/2024

Fort du succès du Symposium International sur la Fabrication Additive Métallique...

> Lire

GLOBAL INDUSTRIE 2024 : le CETIM exposera sur l'espace Mecallians

05/02/2024

Évaluer sa maturité environnementale et énergétique et étudier les premières pis...

> Lire